J’ai laissé mon cœur parlé ce matin autour d’une bonne musique et j’ai refusé de me poser des questions
J’ai ressenti tout simplement

La mélancolie de The Weeknd sur Dark times est époustouflante, ensuite j’ai remis ça avec Save your tears de l’album after hours, tu devrais sérieusement l’écouter.

J’ai ressenti ces choses que je n’ai pas ressenti depuis un bon moment, en fait tout l’album ‘beauty behind the madness’ est un pur chef d’œuvre et ce garçon un génie, pourtant j’aurai dû le remarquer avec ses cheveux.

L’écriture m’a fait, aujourd’hui elle est devenue mon pire ennemi, elle ne veut réellement plus de moi et ça j’ai du mal à l’accepter, alors j’ai arrêté d’écrire, j’ai arrêté de ressentir, j’ai arrêté de me livrer, une maturité malsaine a pris le pas.
J’ai arrêté de m’écrire, de me livrer, d’être humaine.

Ce matin, comme une brise d’été je me suis vu renaître, j’ai été partagée entre amertume et profond sentiment d’amour. Alors j’ai décidé d’écrire, en réalité vous remarquerez que je tourne en rond, c’est mon premier vrai texte depuis si longtemps, je veux dire un texte que je ressens.

Je n’ai pas arrêté de fuir, la vérité a plutôt décider de s’affranchir à moi, ô que c’est beau de ressentir.
En fait là je n’ai plus rien à dire mais tu vois c’est déjà beau de réaligner quelques mots, quelques phrases, je me laisse du temps, je me laisse de l’espace, mais purée In the night de ‘Beauty behind the madness’ est aussi bon que les champignons à la crème fraîche.

Demain, j’enchainerai avec Lucid d’Asa, qui sait, de là découlera peut être encore quelques mots sensés. Sur ce, je me replonge dans cette mélancolie qui me fait tant vivre.